Choisir la consommation responsable

Prévention de la vente d’alcool aux mineurs avec les enseignes de la grande distribution

Les fédérations professionnelles membres de Prévention et Modération représentent des centaines d’entreprises de toute taille qui considèrent que la convivialité du moment choisi et partagé fait partie intégrante de l’art de vivre à la Française, et que la modération en matière de consommation en constitue le symbole et la clef de voûte.

Elles ont la conviction que la consommation de boissons alcoolisées dans le respect des repères de consommation à moindre risque constitue un choix compatible avec un mode de vie équilibré. De même, le choix de la non consommation doit être respecté.

En effet, les autorités sanitaires ont défini des repères de consommation à moindre risque qui constituent le fondement de la consommation responsable, laquelle s’articule autour de trois principes-clés :

1/ Respecter le zéro alcool

Zéro alcool pendant la grossesse et en période d’allaitement, en cas de traitement dans le cadre de pathologies lourdes et de prise de certains médicaments ou de manipulation d’outils dangereux, etc.

2/ Adopter et appliquer les repères de consommation à moindre risque

Concrètement il est recommandé pour les adultes de ne pas consommer plus de 2 verres par jour, d’avoir au moins 2 jours dans la semaine sans consommation et de ne pas dépasser 10 verres par semaine.
En synthèse : « Maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours » !

Les « verres » sont ici des verres standard correspondant aux doses couramment servies dans les cafés ou les bars. Ils contiennent environ la même quantité d’alcool quelle que soit la boisson alcoolisée.

3/ Evaluer régulièrement sa relation à l’alcool

Il est important d’utiliser les outils qui permettent d’évaluer facilement le niveau de risques liés à sa consommation et de repérer une éventuelle situation de dépendance. En quelques questions, les tests DETA, AUDIT ou FACE peuvent révéler une situation problématique.

Ne jamais hésiter à solliciter une aide auprès de structures spécialisées en alcoologie ou addictologie, ou le service d’aide à distance alcool-info-service, disponible pour répondre aux questions et orienter les personnes en difficulté.